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  3. Brève histoire de l’astrologie

C’est à la fois un art et une science qui remonte à l’aube de l’humanité. En effet, nous en retrouvons les premières traces du temps de la civilisation de Sumer, il y a 5 000 ans environ, appliquant la règle élémentaire qui veut que le Ciel se soit séparé de la terre mais en y laissant un héritage, un lien entre les phénomènes terrestres et les phénomènes célestes. Leur conception du monde est celle de l’Unité. Dans la religion Chaldéenne, il y a plusieurs Dieux, et chacun d’entre eux est lié à un astre. Les astres étant sensément représenter le lien entre Dieu et humanité.

Les Sumériens nous ont transmis par leurs écritures la mémoire ancestrale de leurs observations à partir des ziggourats (tours dont on a retrouvé les vestiges à Babylone). Les prêtes de l’époque qui étaient sans doute les premiers astronomes de l’humanité utilisaient un cadran solaire nommé « gnômon ». Ils ont commencé ainsi à écrire les premiers éphémérides. Un éphéméride est l’outil de base de tout astrologue, c’est une table qui indique les mouvements planétaires à travers le Zodiaque jour après jour, c’est en d’autres termes un calendrier des positions planétaires. Progressivement, les Sumériens assimilent les qualités extérieures des planètes aux attributs des dieux existants. Ces dieux deviendront les archétypes connus de nos jours en psychologie.

Ces bases sumériennes ont été reprises et développées dans la civilisation de la Grèce antique, tout comme l’astrologie, car l’une ne va pas sans l’autre.

Au IVe siècle avant J.-C. les conquêtes d’Alexandre le Grand permettent la diffusion de l’astrologie en Grèce, qui s’est parfaitement adaptée aux dieux de sa mythologie. Les douze grands dieux grecs sont des représentations exemplaires qui incarnent les caractères éternels, les grandes tendances de l’inconscient humain. Selon les Grecs, l’univers et ses planètes devient le miroir de l’homme qui peut se comprendre jusqu’à son inconscient dans l’image que lui renvoie l’ordre éternel. Les Grecs ont apporté une structure mathématique et géométrique à l’astrologie, par les travaux (pas connus mais non moins réels) de Pythagore, mais aussi de Platon et d’Aristote.

L’Égypte et la Chaldée entretenaient des relations actives et il semble que c’est de là que l’astrologie ait été importée en Égypte. Cette civilisation nous a laissé un héritage considérable dans le domaine de l’astrologie : La Table d’Émeraude, rédigée par Hermès Trismégiste, le plus ancien des Philosophes connus. Cette œuvre est à la base de la science hermétique et de l’alchimie, ainsi que des premiers travaux de la franc-maçonnerie. Hélas, peu d’astrologues à notre époque étudient cette source.

On a découvert en Perse, en Judée, en Inde, au Tibet en Chine, en Amérique du Nord et du Sud, en Égypte les premières représentations du Zodiaque. De ce fait il est très difficile d’affirmer que ce sont les Sumériens qui en sont les créateurs au stade actuel de nos connaissances en Histoire des civilisations.

Partout dans le monde on retrouve une unité des symboles avec les dieux et les archétypes : Pour la planète Vénus par exemple, Isthar des Assyriens, l’Aphrodite chez les Grecs, la Déesse Nana des Amorrhéens sont bien reliés à la même planète et les mêmes influences et interprétations.

Les mentalités évoluent lentement, mais l’astrologie a poursuivi son périple avec la civilisation Romaine. Les dieux romains empruntés aux Grecs ont permis à l’astrologie de s’introduire plus avant en Europe. Les archétypes se relient là encore avec par exemple Zeus le Dieu grec, devenu Jupiter, bien que l’astrologie reste seulement à la portée des lettrés. Aux prémices du christianisme, l’astrologie conserve ses lettres de noblesse grâce notamment à la correspondance entre les douze apôtres et les signes du Zodiaque, et les quatre évangélistes représentés par les quatre signes fixes du Zodiaque. Mais les conciles successifs ont diabolisé l’influence de l’astrologie en Europe occidentale. Néanmoins, on peut apprendre l’astrologie dans des universités à travers toute l’Europe jusqu’au XVIIe siècle.

Dans cette période l’astrologie est liée à la médecine. C’est à cette période que Michel de Nostradamus, illustre médecin-astrologue à la cour de Catherine de Médicis nous lègue ses travaux dont les plus connus sont ses « Centuries », ou prophéties. La période rationaliste qui a suivi la Renaissance et son matérialisme à outrance a donné à l’astrologie une image charlatanesque. Au début du XXe siècle Michel Gauquelin a dressé des statistiques édifiantes sur la véracité de l’astrologie et depuis, nombre d’auteurs ont permis de faire de l’astrologie un art qui a pleinement sa place à notre époque actuelle. Gageons que pour l’avenir les choses avanceront encore, tant sous l’angle scientifique que sous l’angle ésotérique avec la renaissance de ses fondements de base.

Le terme Horoscope nous vient des Grecs et provient du mot hōros qui signifie heure, temps et de skopos qui signifie observateur, spectateur. Ce que l’on appelle « horoscope » de nos jours n’a rien à voir avec ce qu’il signifiait aux temps des Babyloniens ou de la Grèce antique. Autre temps autre mœurs, à ces périodes, un horoscope désignait un thème astrologique natal, ou une révolution solaire. Aujourd’hui, un horoscope, c’est très souvent une prévision astrologique globale pour chaque signe du Zodiaque sur une journée, une semaine, un mois, une saison ou une année. Il y a donc deux interprétations différences du terme horoscope. À retenir, c’est surtout l’appellation des prévisions signe par signe qui est qualifiée d’horoscope.

L’astrologie telle que nous la connaissons à l’issue de son périple ci dessus évoqué se base sur différents facteurs que voici :

Le Zodiaque : Ce terme est issu du mot Zôé qui veut dire vie, et du mot Diakos qui signifie « roue ». Le Zodiaque c’est cette fameuse roue divisée en douze parties égales, chacune étant le domicile d’un signe. Le Bélier est le premier à ouvrir la roue du Zodiaque, dont il occupe les trente premiers degrés. Vient ensuite le Taureau, les Gémeaux, le Cancer, le Lion, la Vierge, la Balance, le Scorpion, le Sagittaire, le Capricorne, le Verseau et les Poissons. Cette roue est fixe puisqu’elle représente la voûte céleste vue de la Terre. Ce sont les astres qui sont mobiles et passent d’une partie du Zodiaque à une autre. Le Zodiaque exprime les principaux états vibratoires de l’Univers, différents états de conscience.

Les Maisons : L’ascendant est le signe zodiacal qui se lève à l’est à l’instant d’une naissance. C’est le point du Levant du thème astrologique natal. L’ascendant, c’est en d’autres termes la Maison 1. Il y a en tout douze maisons qui se placent dans le zodiaque, la position de chaque maison est unique à chaque thème astrologique. Les maisons les plus importantes sont nommées les angles du ciel, ce sont les maisons un, quatre sept et dix.La Maison 10 c’est le Zénith, le point culminant du thème qui éclaire sur les potentialités d’évolution qui seront les plus marquants sur l’ensemble de la destinée de la personne concernée.

Les planètes : En astrologie, on utilise le Soleil, la Lune, Mercure, Vénus, Mars Jupiter, Saturne, Neptune, Uranus et Pluton. Chacun de ces astres est lié à un archétype universel et à des énergies bien spécifiques. Ils sont également en affinités avec certaines portions du Zodiaque. Par exemple, le Soleil est dit « en domicile » quand il se trouve dans le signe du Lion. Il est dit « en exaltation lorsqu’il se trouve en Bélier, en « chute lorsqu’il est en Balance, et en « exil » s’il se trouve en Verseau. Vous remarquerez que le point d’exaltation du Soleil est à l’exact opposé de son point de chute. En restant sur cet exemple, c’est parce que l’influence de la Constellation du Bélier exalte les vertus du Soleil, alors que lorsqu’il est en Balance, les flux cosmiques du Soleil exigent une totale transformation. L’ego (le Soleil) est amplifié en Bélier, alors qu’en Balance, il se met au service du collectif, de l’intérêt général, il se met en retrait pour favoriser l »idée de conciliation, de cohésion sociale, d’harmonie entre les êtres.

Les points fictifs : Ce sont des zones du Zodiaque que l’on repère grâce à des calculs spécifiques. Les plus importants en astrologie sont les Nœuds lunaires. Il y en a deux, le Nœud lunaire Nord et le Nœud lunaire Sud et ils sont toujours à l’opposé l’un de l’autre. Il y a aussi la Lune Noire (ou Lilith), la Part de Fortune, la Part d’Union, pour ne citer que ceux qui sont couramment utilisés par les professionnels de l’astrologie.

Les aspects planétaires : Ce terme représente les écarts entre deux astres ou points fictifs, ou angles du ciel, ce qui se mesure en degrés dans le Zodiaque. La conjonction est un écart entre 0° et 10°, le sextile est un écart de 60°, le carré est formé par un écart de 90°, le trigone est formé par un écart de 120°. L’opposition est formée par un écart de 180° et le quinconce mesure 150 degrés d’écart. Les aspects favorisent plus ou moins certaines propriétés des planètes (ou points fictifs, ou angles du ciel).

Les éléments : Ils sont au nombre de quatre : Le Feu, la Terre, l’Air et l’Eau. Ils ont chacun une symbolique spécifique et ils sont reliés aux douze signes du Zodiaque par affinités : Les signes de Feu sont les Béliers, les Lions et les Sagittaires. Les Signes de Terre sont les Taureau, les Vierge et les Capricorne. Les signes d’Air sont les Gémeaux, les Balance et les Verseau. Les signes d’Eau sont les Cancer, les Scorpion et les Poissons.